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Image de David Boca

"Nous n'héritons pas de la terre de nos parents,
nous l'empruntons à nos enfants"
Antoine de Saint Exupéry

De chaque épreuve de vie, on renait.

Voilà qui résume parfaitement le Domaine de la Jouasse et sa succession de "hasard", ou plutôt de rendez-vous de vie. 

Ce sont mes grands-parents qui arrivent ici les premiers. Agriculteurs expropriés de Seine-et-Marne pour la construction d'un parc à thème qu'on ne nommera pas... ils se retrouvent à chercher leur nouvel eldorado. Leurs valises se posent alors à La Londe les Maures, sur un terrain en friche de plusieurs hectares, où tout est à construire. Le début d'un nouveau chapitre pour eux, et le commencement d'une histoire pour le Domaine de la Jouasse.

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Quelques années plus tard, suite au traumatisme crânien de mon Papa, mes parents décident de rejoindre à leur tour le Sud. C’est donc fraîchement née que je quitte la Seine et Marne pour vivre à La Londe les Maures avec mes parents et grands-parents.

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Toutefois, une question se pose puisqu’en région parisienne, Papa et Papi étaient agriculteurs et cultivaient du blé, ce qui n’est pas possible (ou plutôt très compliqué) ici. C’est alors que vient l’idée de l’oléiculture. Une évidence au final, sous le soleil et au chant des cigales. 

En parallèle des oliviers, ils plantent également 1 hectare de kumquats et deviennent, de ce fait, les plus grands producteurs de kumquats en France à ce moment-là. C’est donc ensemble, parents et grands-parents, qu'ils construisent ce domaine où règne l'unité familiale. 

 

Cependant, en 2003, mon Papi décède d’une longue maladie. Mes parents reprennent alors entièrement les rênes de ce Domaine où je grandis jusqu’à mes 18 ans, où je pars faire mes études à Nice. Quelques années plus tard, me voilà de retour, et nous nous installons avec mon conjoint sur un terrain voisin de celui de mes parents.

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La vie continue sur le Domaine, où en 2021, nous accueillons notre fille, Liberty, née à domicile, sur ces terres si chères à nos cœurs. Une naissance qui vient faire le bonheur de toute la famille pendant quelques mois puisqu’en Janvier 2022 mon Papa décède d’une crise cardiaque foudroyante. 

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C’est le choc. Et comme pour tout choc émotionnel, des centaines de questions se bousculent, y compris celles concernant le Domaine de la Jouasse, l’oliveraie, la production et la vente de notre huile d’olive... 

Il nous faudra un peu de temps, de l’unité et du soutien pour, au fur et à mesure, trouver les réponses à chacune de ces questions, trouver un nouvel équilibre après la perte de ce pilier dans nos vies, et faire le choix de reprendre pour, à notre tour, s’occuper de l’oliveraie. 

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Aujourd’hui, c’est Cédric, mon conjoint, qui exploite les terres et fait fructifier les oliviers pour produire notre huile d’olive. Ensemble, nous avons à cœur de faire vivre cet héritage, d'y voir grandir notre fille et de transmettre ce goût, cette passion qu’avait mon Papa pour la terre, pour l’(agri)culture, pour faire naitre, transformer de la manière la plus saine et partager le vrai goût des bonnes choses en remettant l’humain et la terre au centre de tout. 

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Alors, comme il l’aurait fait de son vivant, à notre tour de vous souhaiter la bienvenue au cœur de notre histoire.

 

Une histoire où se mélange subtilement les valeurs de la famille et du monde agricole, l’ambition et l’humilité, l’optimisme, la patience et l’authenticité pour faire rayonner ce trésor de notre Sud : l’huile d’olive.

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